Un homme sans avenir

Mon coeur est une si petite forteresse
Où siègent toutes les viles tristesses...
Mes sentiments nagent si vite et loin
Qu'il ne m'en reste, en moi, plus qu'un.

Celui qui me fait combattre sans armes,
Celui qui me fait pleurer sans larmes...

Mon petite Ange est devenue si blanc.
J'ai trop peur que ma noirceur salisse
Sa grande pureté en ses ailes d'argent.
Je reste pourtant le même en mon vices.

Satan et les vilains,
Dieu et les malsains,
Je n'appartiens qu'à ma philosophie...
Le gothangisme détruirait-il ma vie ?

Je suis l'ombre aux cheveux long...
Errant sans but et sans vrai raison,
Les ténèbres triomphent, se reflètent
Dans mes yeux d'homme sans quète...

Les poèmes, les vers, les mots ont-ils un sens ?
Je ne suis pas poètes, je n'ai pas cette chance.
On ne me nomme pas, je n'aurai pas de nom.
Je ne rêves pas d'une gloire mais de passion.

Je suis celui qui pleure sans larme.
Je suis celui qui embrasse les âmes.