L'ombre D'AñGéluS

Une nuit d’été noire et sans bonheur,
Vient au monde, un être à l’âme noire.
Dès sa naissance, il ricana du malheur,
Et entreprit de répandre le désespoir.

Donné aux démons, sa colère grandit
Trahi par les siens, il versa le sang
Il eu alors d’une soif de sang envie
Ainsi s’amplifia ses sadiques penchants

Il choisit la douce voie de la douleur
Arpentant les chemins de la souffrance
Des victimes, il exorcisait leur pleurs
En apportant à leur âmes la délivrance

Tuant pour le plaisir qu’il en tirait
Il se montra d’une sauvage méchanceté
S’extasiant du sang qu’il déversait
Il s’éprit alors d’un monde ensanglanté

Sur sa route il rencontra des tueurs nés
Ainsi il affina sa compétence à égorger
Puis un jour, il se mit à tous les tuer
Il ne les différencia plus de ses alliés

Comme jadis, il se baigna dans la peur
Un couteau sous la gorge, il respira
Il arrêta violement toute les frayeurs
Et sur sa joue, une larme rouge coula

Il se lassa de répandre la mort de sa lame
Il rangea ses armes et enterra son coeur
Il se confessa et eut sur lui tout les blâmes
Finalement il mourut dans une tendre douleur

Jouissant d’une certaine liberté d’action
Et en rêvant d’un monde sans illusions
Il s’énivra de tout les flots de la passion
Et tomba subitement dans la déraison

Il n’était plus ce qu’il était avant, autrefois
Il n’avait plus qu’une partie de lui même
Les démons ressurgirent encore quelquefois
Et la vie pour lui devint alors un problème

Aucune solution ne s’offrait maintenant
Alors il prit une décision triste et isolé
Il supplia les dieux d’être plus cléments
Rien n’y fit, il sortit une lame souillée

Au pied des montagnes, au bord de la mer
Au dessus des forêts et sous les étoiles
Il se vida de toute son existence amer
Ainsi il enleva de ses yeux le meurtrier voile.

S’achève ainsi sa vie monotone et bornée
Violente et sanglante, telle que lui l’était
Mais triste et douce en son coeur lacéré
Il continuera dans l’au delà, toute l’éternité