Tout commença avec des larmes

Ce triste matin d'hiver, la pluie
glacial tombait inlassablement dans la cour, il faisait encore nuit, on
ne voyait pas les étoiles, car elles étaient cachées par d'épais
nuages. Je frissonnais, j'avais froid, mais cela n'était pas dut à la
température puisque j'étais le couloir, collé au radiateur. Je gelais
de l'intérieur, de peur sans doute, mais surtout de colère, j'avais
compris, ce matin là, que l'amour brisait toutes les amitiés, je
réalisais que j'allai perdre une amie chère à mes yeux. Le pire c'est
qu'elle semblait ne pas s'en rendre compte, sans doute l'amour l'avait
rendu aveugle. J'avais les larmes aux yeux, je ne comprenais pas, elle
n'avait jamais agit comme ça. Je retenais mes larmes, je me sentait
tellement seul dans ce sombre couloirs, pourtant il y avais énormément
de bruit et de monde autour de moi, mais à coté de cette perte, rien ne
semblait m'atteindre. Je restais là, à me souvenir de tous ces moments
avec elle, tous nos secrets, tous nos rires, mais elle, elle ne voyait
pas, elle avait d'autres préoccupations. Je me rappelle, c'était un
vendredi, les autres gens dans le couloir ne me voyait pas, j'étais
seul dans mon désespoir. De temps en temps je regardais les personnes
de ma classe à quelques mètres, ils étaient joyeux, ils
s'interrogeaient sur la meilleure façon de faire enrager notre
professeur, mais pour eux je n'existais pas, j'étais un ombre dans le
noir, une tache d'encre dans une pièce mal éclairée. Ils arrivaient au
compte goutte, ils se disaient bonjours, puis certains commençaient à
discuter, d'autres replongeaient dans leur musique, mais bien que je ne
fut qu'à trois ou quatre mètres, j'étais devenu un fantôme à leurs
yeux. Je baissa la tête pour cacher mes yeux brillants, je ferma les
yeux quelques secondes, mais on les rouvrant, je découvrit une paire de
chaussures qui n'était pas à moi, elles étaient blanches, des
chaussures de skate, plutôt à mon goût, un jean trempé venait les
recouvrait. Je remonta mon regard vers son visage, découvrant au
passage un pull rayé horizontalement bleue et noir. Je reconnus alors
une fille de ma classe, elle avait un peu prés ma taille, les cheveux
châtains, les yeux bleus. Je la connaissais peu, on se disait
simplement bonjours le matin, de temps en temps, on échangeait quelques
mots. Elle me dit bonjours, elles étaient la seul à le faire ce matin
là, je me demandais pourquoi elle m'avait remarqué alors que les autres
personnes de la classe non. Elle me regarda et vit ma tristesse dans
mon regard, elle semblait avoir compris que je n'allais pas bien, elle
me demanda amicalement « ça va ? », Je me sentais un peu gêné, je ne la
connaissais pas du tout, je fis un faible signe de négation de la tête,
j'allais explosai en larme devant elle. Alors elle fit un pas vers moi,
mon pris dans ces bras. Je vis alors, une larme tomber de ma joue et
s'écraser sur son épaule, j'entendais son souffle prés de mon oreille.
Elle murmura, « courage », puis relâcha son étreinte en me tapotant sur
le bras. Elle me sourit et reparti avec les autres de la classe. Je ne
comprenais pas, une parfaite inconnue venait de faire un acte de
tendresse telle que l'aurais la fait la plus grande de mes amies, celle
que je venais de perdre. Je me rendit compte, que je n'avais plus
froid, que je ne tremblais plus. Cette fille était spéciale, je voulais
maintenant la connaître, comprendre pourquoi elle avait fait ça.
Résultat, maintenant que je la connais mieux, je sais que c'est quelqu'un d'exceptionnelle, une amie irremplaçable.

C'est beau Wink

Vraiment très touchant! Une belle amitié j'imagine Wink

J'espère que cette amie sera digne de toi et donc super .

Beau texte Smile

» Pas mal du tout
» on aura tout vu
» Pour tout les accros ...
» salut tout le monde
» Je vend tout !!!!! [terminer]