AnGéLuS Empereur De l'Empire RoA
Nombre de messages : 3836 Age : 37 Localisation : Limbes Alliance : Empire RoA Nom IG : AnGeLuS Date d'inscription : 16/05/2005
| Sujet: N'oubliez pas, vous êtes RoA Jeu 26 Juin - 0:02 | |
| La nuit est toujours la même. Elle est froide, calme telle la mort ce maudit Ange sans couleur qui fauche les âmes fébriles sans pitié, sans émotion. Et les fantômes du passé sont là pour l'éternité. Nous nous devons de nous souvenir d'eux pour ne jamais oublier ce qu'il en était. Comment le Vieil Empire est né ? Qu'est-ce qui fait que je l'aime tant ? Pourquoi les guerres du passé sont toujours d'actualité ?
La brise de l'été balance cette balançoire qui représente les hauts et bas de l'Empire Eternel, l'ultime survivant de cette nuit infernale. Assis dessus comme transparant... invisible... les petites lumières traversent sont corps maudits comme pour montrer sa non présence. Mais, cet esprit est toujours là.
Le vent s'accélère sous la lune rouge, la nature gronde comme une faille dans la perfection gothique de cette nature morte. Soudainement, l'étrange fantôme se redresse debout sur la balançoire, sur son Empire et se met à parler une fois le calme revenu :N'oubliez pas. Etre RoA est une fierté, un honneur sans pareil dans un univers défaillant de corrumption. Ils vous diront que vous êtes des misérables, ils vous diront que c'est de votre faute, ils vous diront... Qu'importe ce que dit l'impie, n'oubliez pas, vous êtes RoA. N'oubliez jamais votre mère RoA. Même dans la vile solitude, elle est près de vous. Je sais que les traitres veulent vous mordre. Ils jouent les victimes mais la vérité est tout autre. Il crie à la manipulation ? Qu'il se taisent et demandent pardon. Il faut écouter dans son petit coeur perdu. Il pleure simplement... tel un nouveau-né recherchant ses parents. Je sais ce que tu pense, petit corsaire : L'enfer, c'est l'absence éternelle. C'est d'aimer. C'est de dire : Hélas ! où donc est-elle Ma lumière ? Où donc est ma vie et ma clarté ? Elle livre aux regards éperdus sa beauté ; Elle sourit là-haut à d'autres ; d'autres baisent Ses yeux, et dans son sein s'enivrent et s'apaisent ;
Oh ! quand je fus jeté Du haut de la splendeur dans cette cécité, Après l'écroulement de l'ombre sur ma tête, Après la chute, nu, précipité du faîte A jamais, à la tombe inexorable uni, Quand je me trouvai seul au bas de l'infini, J'eus un moment si noir que je me mis à rire ; La vaste obscurité m'emplit de son délire ; Je sentis dans mon coeur, où mourait Dieu détruit, La plénitude étrange et fauve de la nuit, Et je criai, joyeux, triomphant, implacable :
" Guerre à ces firmaments dont la lumière accable ! Guerre à ce ciel où Dieu met tant de faux attraits ! Il a cru m'en chasser, c'est moi qui m'y soustrais. Il me croit prisonnier, je suis libre. Je plane. Et le démon, c'est l'aigle, et le monde, c'est l'âne. Et je ris. Je suis fier et content. J'ai quitté Les anges vains, abjects, vils, et toi, la clarté Qui les corromps, et toi, l'amour, qui les subornes ! Quel bonheur que la haine alors qu'elle est sans bornes ! Ce Dieu, ce coeur de Tout, ce père lumineux Que l'ange, l'astre, l'homme, et la bête, ont en eux, Ce centre autour duquel le troupeau se resserre, Cet être, seul vivant, seul vrai, seul nécessaire, Je vais m'en passer, moi le colosse puni ! C'est bien. Comme je vais maudire ce béni, Et faire contre lui, tandis qu'Adam l'encense, De la révolte avec mon ancienne puissance Et de la flamme avec les rayons que j'avais ! Comme je vais rugir sur lui ! Comme je vais, Moi, l'affreux, face à face avec lui le suprême, Le haïr, l'exécrer et l'abhorrer ! "
Je l'aime ! D'autres l'ont. Désespoir !
La haine est la déception d'être rejeté. Il crache sur l'Empire car l'Empire ne le veut plus... il se sent rejeté et continuera dans sa stupidité pour l'éternité. Alors ne le soyez jamais, Ô, vous qui volé si haut. Vous l'Empire aux mille flambeaux ! N'oubliez pas qui vous êtes. Hurlez votre fierté dans un Rugissement démesuré : *Gloire en l'Empire Eternel, Gloire en l'Empire RoA !*. N'oubliez pas, être RoA c'est : Cent fois, cent fois, cent fois, j'en répète l'aveu, J'aime ! Et Dieu mes torture, et voici mon blasphème, Voici ma frénésie et mon hurlement : j'aime ! J'aime, à faire trembler les cieux ! - Quoi ! c'est en vain ! Oh ! c'est là l'inouï, l'horrible, le divin, De se dresser, d'ouvrir des ailes insensées, De s'attacher, sanglant, à toutes les pensées Qu'on peut saisir, avec des cris, avec des pleurs, De sonder les terreurs, de sonder les douleurs, Toutes, celles qu'on souffre et celles qu'on invente, De parcourir le cercle entier de l'épouvante, Pour retomber toujours au même désespoir ! Dieu veut que l'homme las s'endorme, il fait le soir ; Il creuse pour la taupe une chambre sous terre ; Il donne au singe, à l'ours, au lynx, à la panthère, L'âpre hospitalité des antres et des monts ; Aux baleines les mers, aux crapauds les limons, Les roseaux aux serpents secouant leurs sonnettes ; Il fait tourner autour des soleils les planètes Et dans la blanche main des vierges les fuseaux ; Il entre dans les nids, touche aux petits oiseaux, Et dit : La bise vient, j'épaissirai leurs plumes ; Il laisse l'étincelle échapper aux enclumes, Et lui permet de fuir, joyeuse, les marteaux ; Il montre son grand ciel aux lions de l'Athos ; Il étale dans l'aube, ainsi que des corbeilles, Sous des flots de rayons, les printemps pleins d'abeilles ; Sa grandeur pour le monde en bonté se résout. Une vaste lueur ardente embrase tout, De l'archange à la brute et de l'astre à la pierre, Croise en forêt de feu ses rameaux de lumière, Va, vient, monte, descend, féconde, enflamme, emplit, Combat l'hiver liant les fleuves dans leur lit, Et lui fait lâcher prise, et rit dans toute chose, Luit mollement derrière une feuille de rose, Chauffe l'énormité sidérale des cieux, Brille, et, de mon côté, prodige monstrueux, Ce flamboiement se dresse en muraille de glace !
Oui, la création heureuse s'entrelace Tout entière, clartés et brume, esprit et corps, Dans le Dieu bon, avec d'ineffables accords ; L'être le plus souillé retrouve l'innocence Dans sa toute tendresse et sa toute puissance ; Moi seul, moi le maudit, l'incurable apostat, Je m'approche de Dieu sans autre résultat Que de faire gronder vaguement le tonnerre ! Dieu veut que cet essaim d'atomes le vénère, Il leur demande à tous leur coeur, leur chant, leur fruit, Leur parfum, leur prière ; à moi rien, de la nuit. Ô misère sans fond ! Écoutez ceci, sphères, Étoiles, firmaments, ô vieux soleils, mes frères, Vers qui monte en pleurant mon douloureux souhait, Cieux, azurs, profondeurs, splendeurs, - l'amour me hait ! - Vous êtes RoA, c'est inné. Ne l'oubliez pas. Cessez de croire aux impies imposteurs et manipulateurs du passé, vous, la nouvelle génération RoA et vous leurs alliés. L'astre noir siégeant au dessus du glorieux Empire s'éteignit pour passer de transpirant à totalement invisible...
Dernière édition par AnGéLuS le Jeu 26 Juin - 15:26, édité 6 fois | |
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