Zapan l'Andouille Dieu Apocalyptique
Nombre de messages : 6283 Age : 34 Localisation : Dans ses mines en train de creuser Alliance : Membre RoA Nom IG : Qu\'est-ce que tu en as à cirer? Cherche! Date d'inscription : 02/12/2006
| Sujet: Douce nuit Lun 25 Fév - 21:48 | |
| Du sang! Oh oui, l’homme voulait du sang!
Minuit. L’heure du crime selon les romanciers. Certes, mais il vaut mieux attendre encore un peu. Le temps de trouver une victime. Le temps de trouver la victime idéale.
Les personnes se succédaient sans voir la silhouette masqué par l’ombre. Les couples allaient et venaient sans s’occuper de leur environnement.
Deux heures. Toujours pas de victime en vue.
Quatre heures trente-quatre. Une jeune femme, belle, élégante, des cheveux d’or jusqu’à la taille, des yeux verts éclatants, une peau légèrement halée qui semble si douce, dans une magnifique robe bleue passe au bras d’un charmant jeune homme. Ils ne doivent pas avoir plus de vingt ans. Ils semblent légèrement éméchés. La silhouette vêtue d’un long manteau décide de les suivre.
Quatre heures cinquante deux. Le jeune garçon dépose la fille chez elle en l’embrassant tendrement. Puis il reprend son chemin après un dernier regard vers sa bien-aimée. La silhouette enrage. Il ne mérite pas cette perle. Il est trop vulgaire. Trop simple. Trop jeune pour comprendre quoi que ce soit aux femmes.
La silhouette suit le jeune homme qui finit par passer par une ruelle sombre.
Cinq heures vingt deux. Il s’arrête devant la porte d’un immeuble. Sûrement le lieu où il vit. La silhouette sort un couteau et s’approche du jeune homme qui cherche ses clés. La lame brille l’espace d’une seconde avant de s’abattre sur cet innocent. Puis un autre coup. Et encore un autre.
Cinq heures trente six. La silhouette repart, du sang sur tout le corps. Il lèche son arme avec un sourire sadique sur le visage.
Le lendemain. «Un garçon de dix-neuf ans massacré» titrent les journaux. «Vingt six coups de couteau… une sauvagerie inhumaine… le corps du jeune étudiant était méconnaissable…» L’assassin jouissait dans sa demeure en entendant les policiers tambouriner sa porte. Sa lame était toujours pleine de sang. Celui de la victime. Mais aussi le sien. Son sang qui se propageait dans maintenant dans cette salle de bain. Sa dernière pensée fut pour cette magnifique jeune femme. | |
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