Homme seul dans la rue. Pauvre gars sans travail. Il erre dans les rue sombre de Paris, bouteille à la main, avec son vieux manteau marron sur le dos. Il vient d'être une nouvelle fois d'être renvoyer chercher du travail. Les diplomes, il les a. Mais il n'est pas ce qu'on pourrait appeler un homme chanceux.
Il continue d'avancer, seul, bouteille à la main. Elle est vide, il ne reste rien dans la bouteille, comme l'espoir qu'il a de s'en sortir. Il sait qu'il vivra le reste de sa vie dans les rues de cette grande ville, à faire la manche pour récuperer de quoi se payer son sandwich et sa bouteille. Pour se chauffer, il vole des briquets dans les superettes et les bars. Il s'en va retrouver son chez lui.
Il arrive entre deux batiments. Dans le fond, des grosses poubelles posées contre un grand mur. Les gens jettent vraiment n'importe quoi. Une couverture est posé dans un coin. Des cartons sont disposés de telle à ce que cela lui fasse un abri en cas de pluie et de vent. Un feu s'embrase. Il a froid. On est en plein hiver. Il regarde le calendrier. Il ne sait plus où il l'avait récupérer. Sa mémoire lui joue des tours. La cinquantaine, sans domicile depuis des années, rien d'étonnant. Il regarde donc le calendrier. Veille de noël. Jour joyeux, soi disant.
Une larme coula le long de sa joue. Une larme de désespoir. Il se rendit compte que sa vie avait été foutu en l'air. Il aurait pu devenir un PDG d'une grosse entreprise dans le batiment. Il avait travaillé dur durant des années pendant qu'il était à l'école qu'être devenu ce qu'il est aujourd'hui s'apparente à un enorme gachis.
Il part de son chez lui. Marchant longuement. Puis il arrive au bord d'une rivière. Il regarde pendant un certain temps l'eau dans le noir avec pour seul éclairage, la lune. Elle est pleine aujourd'hui. Il entend les cloches sonnées. Nous sommes le 25 décembre, jour de noël.
Un bon jour pour mourir.
Il se jeta dans la rivière.